100 ans après la 1ière Guerre mondiale, le jour du Souvenir est encore important
Le pays est divisé quant à savoir si les jeunes comprennent les sacrifices de ceux qui sont morts au combat
Toronto – 9 novembre, 2015 – Un sondage de Historica Canada, tenu en prévision du 11 novembre, a révélé que la plupart des Canadiens (82%) croient que le jour du Souvenir est tout aussi important aujourd’hui qu’il l’était lorsqu’il a d’abord été institué, au lendemain de la Première Guerre mondiale.
Les Canadiens, par contre, sont divisés quant à savoir si les jeunes honorent les anciens combattants de façon appropriée. Le sondage, conduit par Ipsos-Reid, démontre que moins de la moitié des Canadiens (46%) croient que la jeunesse canadienne comprend les sacrifices de ceux qui sont morts au combat.
Malgré cette croyance, les répondants âgés entre 18 et 34 ans étaient les plus nombreux à affirmer qu’ils assisteront à une cérémonie du Souvenir cette année. Quatre Canadiens sur dix (39%) de cette tranche d’âge affirment avoir l’intention d’assister à un service commémoratif, en comparaison avec trois Canadiens sur dix (32%) sur l’ensemble des Canadiens.
« Dix pour cent de la population du Canada a servi durant la Deuxième Guerre mondiale, ce qui signifie que tout le monde en a ressenti les effets. » a dit Anthony Wilson-Smith, chef de la direction de Historica Canada. « Il peut être difficile aujourd’hui de comprendre l’ampleur de cette contribution, mais nous voyons que les Canadiens de tous âges demeurent reconnaissants. »
Le jour du Souvenir revêt différentes significations pour les Canadiens. La majorité des Canadiens affirment qu’ils utilisent cette journée pour rendre hommage aux anciens combattants des guerres historiques comme la Première et la Deuxième Guerre mondiale (92%) ou aux Canadiens qui sont morts dans n’importe quel conflit (91%). Le Souvenir s’étend par contre bien au-delà de cela, pour inclure:
- Les anciens combattants des guerres plus récentes, comme l’Afghanistan – 81%
- Le but de la paix en général – 81%
- Les Canadiens actifs au sein des Forces armées canadiennes – 80%
- Les gens d’autres pays étant morts à la guerre, même si le Canada n’y a pas participé – 58%
Le sondage en ligne a aussi révélé que trois quarts (75%) des Canadiens ont déjà entendu un ancien combattant parler de son expérience dans l’armée, qu’il s’agisse de quelqu’un qu’ils connaissaient personnellement (41%), en ligne ou dans un film (32%) ou dans le cadre d’une visite en salle de classe ou dans un groupe communautaire (27%), similaire aux visites organisées par le Projet Mémoire, un programme de Historica Canada.
Historica Canada est le plus grand organisme du pays dédié à l’accroissement de la sensibilisation à l’histoire et à la citoyenneté.
Voici les résultats d’un sondage mené par Ipsos Reid entre le 22 et le 26 octobre 2015 au nom d’Historica Canada. Pour ce sondage, un échantillon de 1 000 Canadiens faisant partie du panel en ligne d’Ipsos ont répondu au sondage en ligne. La pondération a ensuite été utilisée pour équilibrer les données démographiques pour assurer que la composition de l'échantillon reflète celle de la population adulte selon les données du recensement et de fournir des résultats censés se rapprocher de l'univers de l'échantillon. La précision des sondages en ligne d'Ipsos est mesurée en utilisant un intervalle de crédibilité. Dans ce cas, le sondage a une marge d’erreur de +/ - 3.5 points de pourcentage, 19 fois sur 20, si tous les Canadiens adultes avaient répondu. L’intervalle de crédibilité sera plus grand dans certains sous-ensembles de la population. Tous les questionnaires et sondages peuvent être sujets à d'autres sources d'erreur, y compris, mais non limité à l'erreur de couverture et l'erreur de mesure.