La participation aux cérémonies du Souvenir atteindra de nouveaux sommets
Toronto – 8 novembre, 2018 – Alors que le monde souligne 100 années depuis que les fusils se sont tus à travers l’Europe, quatre Canadiens sur dix (39%) affirment qu’ils participeront à une cérémonie du jour du Souvenir cette année, selon un sondage effectué par Ipsos pour Historica Canada. Cela représente une augmentation de 10% par rapport à l’an dernier, et il est fort possible que l’anniversaire y soit pour quelque chose : plus de la moitié des Canadiens (52%) pouvaient identifier 1918 comme étant l’année où s’est terminée la Première Guerre mondiale. Les Milléniaux (18 à 34 ans) dépassaient légèrement les autres groupes d’âge, alors que 41% d’entre eux planifiaient assister à une cérémonie.
Bien qu’il n’y ait plus de vétérans de la Première Guerre mondiale qui soient toujours en vie, six Canadiens sur dix (57%) croient que les effets de la Première Guerre mondiale se font toujours sentir. Deux tiers des Canadiens (66%) croient que moins de gens participeront aux cérémonies du Souvenir lorsque les vétérans de la Deuxième Guerre mondiale ne seront plus en vie. Les Baby Boomers âgés de 55 ans et plus sont plus propices à partager cette opinion (69%) que les gens âgés de 18 à 54 ans (63%). Cependant, la majorité des Canadiens (85%) croient que le Souvenir est aussi pertinent aujourd’hui que lorsqu’il a commencé.
« Malgré qu’un siècle nous sépare de la fin de la Première Guerre mondiale, nous sommes ravis de voir que les Canadiens sont de plus en plus engagés dans des activités de commémoration, » a affirmé Anthony Wilson-Smith, président et chef de la direction de Historica Canada. « 2018 a aussi été une année record pour notre Bureau des orateurs du Projet Mémoire, qui a aidé les vétérans et les membres des Forces armées canadiennes à partager leurs histoires avec plus de 460 000 Canadiens. »
Les Canadiens croient fortement (93%) que d’écouter un vétéran partager son histoire est la meilleure façon pour les jeunes de comprendre un conflit. Le pourcentage de personnes qui planifient porter un coquelicot est passé à 83% cette année, soit une augmentation de 6 points par rapport à l’an dernier.
Le sondage a aussi découvert que les différentes générations de Canadiens se souviennent de façons différentes. Le groupe qui risque le plus d’assister à une cérémonie du Souvenir est celui des Milléniaux (de 18 à 34 ans) avec 37%, devant la génération X (de 35 à 54 ans) avec 23%, et les Baby Boomers (55 ans et plus) avec 29%. L’ordre de ces groupes est inversé lorsqu’il s’agit de savoir qui portera le coquelicot: 88% des Baby Boomers planifient de le faire, par rapport à 72% des membres de la génération X et à 70% des Milléniaux.
Parmi les autres révélations :
- En Colombie-Britannique, six personnes sur dix (64%) ont visité un cénotaphe ou mémorial de guerre, en comparaison avec 46% des gens au pays en général.
- Les Millenniaux (18 à 34 ans) affirment en plus grand nombre (60%) que les jeunes comprennent les sacrifices de ceux qui se sont battus et sont morts à la guerre, en comparaison avec une moyenne générale de 43%.
- Près de la moitié des Canadiens de l’Atlantique (48%) connaissent une personne qui a servi outre-mer dans les 20 dernières années, tandis que la moyenne nationale est de 35%
- Trois Canadiens sur dix (28%) affirment qu’ils participeront à une cérémonie du souvenir pour les 75 ans du jour J en juin prochain.
Historica Canada offre des programmes que vous pouvez utiliser afin d’explorer, d’apprendre et de réfléchir à notre histoire et à ce que signifie le fait d’« être Canadien ».
Voici les résultats d’un sondage Ipsos mené entre le 25 octobre et le 29 octobre 2018 au nom de Historica Canada. Pour ce sondage, un échantillon de 1002 Canadiens âgés de 18 ans ou plus ont été questionnés. La pondération a ensuite été utilisée pour équilibrer les données démographiques pour assurer que la composition de l'échantillon reflète celle de la population adulte selon les données du recensement, et pour fournir des résultats censés se rapprocher de l'univers de l'échantillon. La précision des sondages en ligne d'Ipsos est mesurée en utilisant un intervalle de crédibilité. Dans ce cas, le sondage a une marge d’erreur de +/ - 3.5 points de pourcentage, 19 fois sur 20, si tous les Canadiens adultes avaient répondu. L’intervalle de crédibilité sera plus grand dans certains sous-ensembles de la population. Tous les questionnaires et sondages peuvent être sujets à d'autres sources d'erreur, y compris, mais non limité à, l'erreur de couverture et l'erreur de mesure.