La littérature canadienne est l’une des meilleures du monde
TORONTO, le 29 juin 2011 — En vue de la fête du Canada, l’Institut Historica-Dominion a demandé aux Canadiens d’imaginer leur propre « roman canadien » dans le cadre d’un amusant sondage qui portait sur le rôle éducatif de notre littérature. Et l’éventail des récits qu’ils ont proposés témoigne à la fois de leur amour du Canada et d’un vif intérêt pour un enseignement de l’histoire axé sur un contenu national.
Les histoires qu’ils ont imaginées se déroulent sur les contreforts des Rocheuses, dans un modeste chalet de Muskoka, dans l’Arctique ou au centre-ville de Montréal, pour ne citer que quelques-uns des lieux qu’ils ont privilégiés. À parts égales, ils ont choisi d’être le héros de leur roman (17 %) ou ont confié ce rôle à une figure historique (18 %) comme Jacques Cartier ou... Wayne Gretzky ! Pas moins de 23 % rédigeraient un livre d’histoire et près du tiers (31 %) souhaiteraient éduquer leurs lecteurs, surtout à propos du Canada, plutôt que de les divertir (22%), de les motiver (22 %) ou de les amuser (5 %).
« Nous sommes très heureux d’exploiter l’imagination canadienne au travers d’un sondage sur la manière dont nous voyons notre propre histoire » déclare Jeremy Diamond directeur de l’Institut Historica-Dominion. « La Fête du Canada nous rappelle à quel point il est important de valoriser ces histoires et les auteurs qui ont aidé à les inscrire dans notre mémoire collective »
Le sondage révèle aussi une nette préférence pour un contenu canadien : 95 % des répondants jugent « important que les élèves lisent à l’école des ouvrages de littérature canadienne » (55 % étant fortement d’accord avec cette affirmation et 40 % plutôt d’accord), et 89 % estiment que « la littérature canadienne devrait être une matière obligatoire dans toutes les écoles secondaires » (48 % étant fortement d’accord et 41 % plutôt d’accord). Pour 76 % des Canadiens, notre littérature est même « l’une des meilleures du monde » (23 % étant fortement d’accord et 54% plutôt d’accord), même si près de la moitié (48 %) avouent « ne pas lire régulièrement des ouvrages de littérature canadienne » (13 % étant fortement d’accord avec cette affirmation et 34 % plutôt d’accord). Et la répartition par tranches d’âge n’est guère encourageante, les 18-34 ans étant les moins susceptibles de lire des romans canadiens, notamment par rapport aux plus de 55 ans (dans une moindre proportion d’un tiers).
Et quel écrivain canadien nos compatriotes inviteraient-ils à leur réception en plein air de la fête du Canada ? Pierre Berton, Farley Mowat et Margaret Atwood (dans une proportion de 10 %, 10 % et 9 % respectivement). Mais 34 % d’entre eux ne peuvent citer le nom d’un seul de nos écrivains.
Voici certaines autres conclusions du sondage :
- Plus d’un Canadien sur trois (38 %) situerait l’action de son roman dans une ville comme Montréal, Toronto, Vancouver ou Québec.
- 18 % des Canadiens écriraient un roman d’aventure et 5 % un roman humoristique.
- 55 % des 18-34 ans disent « ne pas lire régulièrement des ouvrages de littérature canadienne » (35 % étant fortement d’accord avec cette affirmation et 20 % plutôt d’accord).
- 51 % des 35-45 ans disent « ne pas lire régulièrement des ouvrages de littérature canadienne » (38 % étant fortement d’accord avec cette affirmation et 13 % plutôt d’accord).
- Seulement 38 % des plus de 55 ans disent « ne pas lire régulièrement des ouvrages de littérature canadienne » (30 % étant fortement d’accord et 8 % plutôt d’accord).
L’Institut Historica-Dominion est le plus grand organisme indépendant voué à l’histoire et à la citoyenneté canadiennes. Son mandat consiste à former des citoyens actifs et informés grâce à une connaissance et à une appréciation accrues de l’histoire et du patrimoine du Canada, ainsi qu’au témoignage des Canadiens. Vous êtes invités à découvrir l’Institut Historica-Dominion sur www.historica-dominion.ca.