N’oublions jamais: Les Canadiens sont plus susceptibles de participer à une cérémonie du Souvenir
Toronto, ON, le 7 novembre 2023 – Selon un nouveau sondage Ipsos réalisé pour Historica Canada, les Canadiens font plus d’efforts cette année pour assister aux cérémonies officielles du jour du Souvenir le 11 novembre. Quatre Canadiens sur dix (37%) affirment qu'ils assisteront cette année à une cérémonie officielle du jour du Souvenir le 11 novembre. La pandémie a ralenti la participation au cours des dernières années, mais la proportion de ceux qui ont l'intention d'assister à une cérémonie cette année est plus élevée que les niveaux antérieurs à la pandémie, quand trois personnes sur dix (29%) affirmaient qu'elles y assisteraient en 2017 comparativement à environ un quart (26%) en 2016.
Huit Canadiens sur dix (80%) affirment qu'il est important d'assister aux cérémonies du jour du Souvenir maintenant, alors que d’anciens combattants de la Deuxième Guerre mondiale sont encore présents. Cependant, l'accord avec cet énoncé a chuté par rapport à 2017, où quatre personnes sur dix (41%) étaient tout à fait d'accord avec cet énoncé, chutant de neuf points cette année pour atteindre 32%.
Une majorité de gens (72%) porteront un coquelicot au cours de la période menant au jour du Souvenir, bien que cette proportion ait également baissé de 5 points au cours des sept dernières années (77% en 2016 et 2017), même chez les Canadiens plus âgés (88% en 2017 contre 79% en 2023). Les différences régionales montrent que les habitants de l'Ontario (80%) et de la Colombie-Britannique (86%) sont beaucoup plus susceptibles de porter un coquelicot que ceux du Québec (44%).
« Nous trouvons encourageant de voir une augmentation du nombre de personnes qui planifient d’assister à une cérémonie du jour du Souvenir cette année », a affirmé Anthony Wilson-Smith, président et chef de la direction de Historica Canada. « Ce que nous retenons de ce sondage est l’intérêt élevé à voir le Canada en faire plus pour reconnaître et honorer nos anciens combattants de toutes les guerres et de tous les conflits. »
Le jour du Souvenir est le même aujourd’hui que ce qu’il était dans le passé, mais la moitié des gens ne voit pas les anciens combattants modernes de la même façon que ceux de la Deuxième Guerre mondiale.
Cette année, le sondage démontre aussi que si huit Canadiens sur dix (82%) considèrent que le jour du Souvenir est toujours aussi pertinent aujourd'hui que lorsqu'il a été créé peu après la Première Guerre mondiale, la moitié d'entre eux (52%) pensent que les anciens combattants d'aujourd'hui ne sont pas perçus de la même façon que les anciens combattants de la Deuxième Guerre mondiale. Les milléniaux et les baby-boomers montrent une différence de dix points quant à savoir s'ils pensent que les anciens combattants modernes sont perçus de la même façon que les anciens combattants de la Deuxième Guerre mondiale (52% des milléniaux contre 42% des baby-boomers).
Les jeunes Canadiens croient comprendre les sacrifices faits par ceux qui se sont battus et ont perdu la vie à la guerre; les Canadiens plus âgés ne sont pas d’accord
La compréhension qu'ont les jeunes des anciens combattants et de l'histoire militaire du Canada est une question qui divise les différents groupes d'âge. La moitié (51%) des Canadiens croient que les jeunes Canadiens font un bon travail pour honorer les anciens combattants du Canada, mais ceci est ressenti plus fortement parmi les groupes d'âge plus jeunes que plus âgés. De même, quatre Canadiens sur dix (41%) pensent que les Canadiens de moins de 30 ans comprennent les sacrifices de ceux qui se sont battus et sont morts dans les guerres, sentiment qui est cette fois encore plus fort chez les jeunes adultes.
Cependant, 52% des personnes âgées de 18 à 34 ans affirment que le fait de savoir qu'il y a très peu d'anciens combattants de la Deuxième Guerre mondiale qui soient encore en vie les incite davantage à vouloir s'informer sur la Deuxième Guerre mondiale, contre 45% des personnes âgées de 35 à 54 ans et 37% des personnes âgées de 55 ans et plus, et à vouloir parler à un ancien combattant de la Deuxième Guerre mondiale (52% des personnes âgées de 18 à 34 ans contre 33% des personnes âgées de 55 ans et plus).
Près de la moitié des Canadiens affirment en connaître plus à propos de l’histoire militaire des États-Unis que celle du Canada
Six personnes sur dix (57%) affirment qu'on leur a enseigné l'histoire militaire canadienne au secondaire, mais près de la moitié (46%) disent en savoir plus sur l'histoire militaire américaine que sur l'histoire militaire canadienne. Les hommes (54%) sont plus susceptibles d'en savoir plus sur l'histoire militaire américaine que sur l'histoire militaire canadienne que les femmes (37%), tout comme les jeunes générations. Sept jeunes de 18 à 34 ans sur dix (69%) disent qu'on leur a enseigné l'histoire militaire canadienne à l'école secondaire, comparativement à la moitié (50%) des Canadiens âgés de 55 ans et plus, mais les jeunes générations sont également plus susceptibles de dire qu'elles en savent plus sur l'histoire militaire américaine que sur l'histoire militaire canadienne (56% des 18 à 34 ans contre 37% des 55 ans et plus).
Cependant, les répondants sont presque tous d'accord pour dire que le Canada devrait en faire plus pour éduquer les jeunes sur son histoire militaire (87%) et que la participation du Canada aux conflits mondiaux devrait être enseignée dans les écoles (88%).
Six personnes sur dix (57%) pensent qu’en comparaison à d'autres pays, le Canada en fait assez pour honorer ses anciens combattants, ce pourcentage tombant à 46% chez les personnes âgées de 55 ans et plus. Cependant, les Canadiens sont favorables à d'autres actions visant à commémorer le jour du Souvenir, mais aussi les anciens combattants modernes et le personnel décédé lors de conflits dans le monde entier :
- 90% croient que le Canada devrait enregistrer les récits de service des anciens combattants modernes (Afghanistan et forces de maintien de la paix) pour que les étudiants puissent y avoir accès;
- 86% seraient en faveur de transformer le jour du Souvenir en jour férié national;
- 83% croient que le Canada devrait construire un mémorial national énumérant les noms de tous les militaires qui sont morts dans des conflits dans le monde entier à l'époque moderne (conflits à partir de la guerre de Corée, incluant l'Afghanistan). Ce chiffre est en hausse de 7 points par rapport à 2016 ;
- 87 % pensent que les Canadiens devraient en faire plus pour honorer ceux qui se sont battus et ceux qui sont morts à la guerre (en hausse de 2 points par rapport à 2016);
- 85% croient que le Canada devrait en faire plus pour honorer ses anciens combattants.
Historica Canada est un organisme de bienfaisance qui offre des programmes dans les deux langues officielles que vous pouvez utiliser afin d’explorer, d’apprendre, de réfléchir à notre histoire et à ce que signifie le fait d’être Canadien. La collection des Minutes du patrimoine est une série canadienne bilingue de courts métrages de 60 secondes, dépeignant chacun une personnalité, une histoire, ou un événement important de l’histoire canadienne.
Ipsos est la troisième plus grande société d'études de marché au monde, présente dans 90 marchés et employant plus de 18 000 personnes. Nos professionnels de la recherche, nos analystes et nos scientifiques passionnément curieux ont développé des capacités multispécialistes uniques qui permettent de comprendre et d'analyser les actions, les opinions et les motivations des citoyens, des consommateurs, des patients, des clients ou des employés. Nous servons plus de 5000 clients à travers le monde avec 75 solutions commerciales. Fondée en France en 1975, Ipsos est cotée sur Euronext Paris depuis le 1er juillet 1999. La société fait partie des indices SBF 120 et Mid-60 et est admissible au Service de Règlement Différé (SRD). Code ISIN FR0000073298, Reuters ISOS.PA, Bloomberg IPS:FP
À propos du sondage
Voici quelques-unes des conclusions d'un sondage Ipsos réalisé entre le 20 et le 24 octobre 2023 au nom de Historica Canada. Pour ce sondage, un échantillon de 1001 Canadiens âgés de 18 ans et plus a été interrogé. Des quotas et une pondération ont été utilisés pour s'assurer que la composition de l'échantillon reflète celle de la population canadienne selon les paramètres du recensement. La précision des sondages en ligne d'Ipsos est mesurée à l'aide d'un intervalle de crédibilité. Dans ce cas, le sondage est précis à ± 3,5 points de pourcentage, 19 fois sur 20, si tous les Canadiens âgés de 18 ans et plus avaient été interrogés. L'intervalle de crédibilité sera plus large pour les sous-ensembles de la population. Toutes les enquêtes et tous les sondages peuvent être sujets à d'autres sources d'erreur, y compris mais sans s'y limiter, l'erreur de couverture et l'erreur de mesure.