La Deuxième Guerre mondiale est un conflit mondial qui a duré de 1939 à 1945. Mécontente du Traité de Versailles signé en 1919 pour mettre fin à la Première Guerre mondiale, l’Allemagne en a rejeté les principes et a commencé un renforcement militaire, reprenant des territoires européens perdus. Tentant de contenir l’agression allemande, les dirigeants de la Grande-Bretagne et de la France adoptent une politique d’apaisement, tolérant l’occupation allemande de la Rhénanie, de l’Autriche et de la Tchécoslovaquie dans l’espoir de maintenir la paix. L’apaisement échoue lorsque les forces armées allemandes, sous le gouvernement nazi d’Adolf Hitler, envahissent la Pologne en septembre 1939 : l’Europe se retrouve une fois de plus impliquée dans un conflit armé, comme elle l’avait été entre 1914 et 1918.

Se battant aux côtés de ses alliés, le Canada apporte d’énormes contributions à l’effort de guerre. Les Canadiens sur le front intérieur y contribuent aussi en travaillant dans les industries de la guerre, qui produisent des munitions, de la nourriture et d’autres produits destinés à l’utilisation sur les théâtres de guerre en Europe et dans le Pacifique. Plus de 16 000 avions, 4 000 navires et 800 000 véhicules militaires sont alors construits dans les usines canadiennes, dans beaucoup de cas par des femmes.

Plus d’un million d’hommes se sont enrôlés pour se battre outre-mer au nom du Canada (incluant les hommes de Terre-Neuve, qui n’était pas encore une province canadienne). De ce nombre, plus de 44 000 ont été tués et 55 000 ont été blessés. L’armée a aidé ceux qui ont survécu à effectuer la transition entre la vie militaire et la vie civile en leur offrant des possibilités d’éducation, des subventions et des prêts pour l’achat de maisons et de terres ainsi que des fonds additionnels pour la durée de leur service. Apprendre à propos de ces braves personnes et des atrocités de la Deuxième Guerre mondiale révèle la complexité du rôle du Canada dans ce conflit international, un rôle qui allait lui donner un nouveau statut économique et militaire dans le monde de l’après-guerre.