Ce guide ne se concentre pas sur les liens du mouvement du droit de vote de femmes avec des idéologies comme le socialisme, l’impérialisme, le racisme et les classes sociales, mais les enseignants pourraient vouloir aborder ces croisements. En particulier, plusieurs suffragistes (au début, au moins) ne soutenaient pas une démocratie politique incluant les peuples autochtones, les travailleurs et les minorités racialisées. La réputation de quelques activistes avait aussi souffert de leur soutien ultérieur de l’eugénisme, bien qu’il ne représentait pas encore un enjeu à l’époque. Le guide invite les enseignants et les élèves à réfléchir aux suffragistes, leurs campagnes et leurs détracteurs comme l’expression des divers éventails possibles de perspectives humaines qui existaient au 19e et au 20e siècle. L’obtention du droit de vote des femmes a constitué la plus grande croissance de l’électorat canadien et donc de la démocratie en soi. Il ne s’agit pas d’une note dans la marge de notre histoire. C’est un moment central dans l’évolution du Canada.