Le 8 août 1918, les forces alliées ont lancé une série d’offensives majeures sur le front occidental. Malgré les nombreuses pertes subies au cours des trois mois suivants, le Corps canadien et les autres forces alliées ont remporté des batailles clés à Amiens, à Arras, à la ligne Drocourt-Quéant, au Canal-du-Nord, à Cambrai, à Valenciennes, et à Mons. Cette période de victoires successives des forces alliées a finalement forcé les Allemands à capituler et a contribué à la signature de l’armistice du 11 novembre qui a mis fin à la Première Guerre mondiale. Les historiens nomment souvent les batailles de cette période « Les Cent derniers jours » ou « L’Offensive des Cent Jours ». Cependant, cette période est aussi connue sous le nom des « Cent jours du Canada » en raison de la contribution et du sacrifice importants des soldats canadiens pour assurer son succès.

Le centenaire des Cent derniers jours offre une chance de réfléchir à la pertinence historique de cette période et aux expériences des soldats qui y ont participé. Les vidéos de Pensez comme un historienet ce guide pédagogique explorent les perspectives et les expériences de ceux qui ont participé aux combats, tout en se concentrant sur les sources primaires — des objets créés dans le passé qui fournissent des preuves à propos des questions ou sujets qui sont étudiés aujourd’hui. Les sources primaires comprennent, mais ne sont pas limitées à, des photographies, des œuvres d’art, des journaux intimes, des lettres, des rapports, des objets et des journaux de l’époque. Les sources primaires peuvent être classées comme témoignages ou comme traces. Les témoignages primaires sont créés par des gens qui avaient un accès direct aux événements qui sont étudiés afin de pouvoir les décrire, les expliquer ou en faire un compte-rendu. Il existe plusieurs types de sources primaires sous forme de témoignage, dont les entrevues, les mémoires et les autobiographies. Les traces sont des artefacts (des objets) du passé, laissées comme résultat des activités de l’époque. Bien que les sources primaires sous forme de traces soient souvent créées intentionnellement, elles n’ont pas été créées afin de décrire, d’expliquer ou d’évaluer un événement, une personne ou un développement historique.