Les premières vagues d’immigration russe et ukrainienne au Canada ont lieu à la fin des années 1800 et au début des années 1900, alors que les Doukhobors russes tentent d’échapper à la persécution, et que les paysans ukrainiens sont à la recherche de meilleures opportunités. Au cours des vagues qui suivent, les Russes et les Ukrainiens continuent à chercher refuge au pays. Par exemple, à la suite de l’effondrement de l’Union soviétique en 1991, le Canada accueille des Juifs russes qui fuient les politiques antisémites de leur ancien pays, de la même manière qu’il accueille actuellement les réfugiés ukrainiens.

Cependant, leur nouveau foyer n’est pas toujours accueillant. Certaines politiques empêchent par exemple les Doukhobors de vivre en communauté, et au cours de la Première Guerre mondiale, le gouvernement canadien met de force des milliers de Canadiens ukrainiens dans des camps d’internement. Malgré cela, les Russes et les Ukrainiens persévèrent afin de faire du Canada un pays plus inclusif, non seulement pour les membres de leurs propres communautés, mais aussi pour toute la population du pays.